mercredi 19 septembre 2007

Droit de réponse obscène

Conformément à la loi ainsi qu'aux usages bienséants, nous publions ci-après un droit de réponse d'Excelsior aux récentes vitupérations de Régis Debray contre elle. Le médioblog, toujours soucieux de respecter ses contradicteurs, fussent-ils les plus putrides et malhonnêtes bestioles, s'honore de respecter scrupuleusement les règles déontologiques du courtois débat d'idées. Qu'il nous soit malgré tout permis de faire observer à la grosse baleine grise du nom d'Excelsior qu'il lui aurait suffi de répondre aux textes concernés par un commentaire à leur suite, c'est bien à cela que ça sert, ou mieux, d'ouvrir son blog (et de fermer ici sa grande gueule) pour régler ses comptes minables avec les médiologues. Mais chacun aura compris que la lâcheté comme la velléité n'étaient pas spécialement les deux qualités dont l'obscène pondeuse se trouvait la moins pourvue.
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Messieurs,
Dans vos dernières livraisons, vous m'avez gravement mise en cause. Sous le prétexte de la parution d'un livre d'un certain Réglisse Débraye, qui s'il échappe à la condamnation en diffamation et à l'interdiction, verra d'assez près le pilon d'ici peu, vous publiez deux comptes-rendus dont l'un surtout est extrêmement défavorable, insultant, dégradant, et pour le coup obscène. Les citations du torchon de monsieur d'Embrouille complaisamment reproduites sur votre "blog", quand bien même vous feigneriez de les encadrer de commentaires critiques, sont diffamatoires et tombent sous le coup de la loi. Vous seriez bien avisés d'en tenir compte.

Ce monsieur Raie-Pisse Dingue-Braille n'en est pas à son coup d'essai dans l'attaque contre la digne et vertueuse lapine que je me flatte d'être. C'est malheureusement le vingt-cinquième volume d'attaques personnelles contre moi qu'il parvient à faire éditer, toujours au nom d'une "science" dont on peinerait à cerner les contours, les objectifs, les principes ou tout simplement les adeptes. Sa médiocrologie, comme ceux qui ont eu le désavantage d'avoir ouï-dire de cette activité la dénomment, n'est depuis son invention qu'une machine de guerre destinée à me nuire et, à travers moi, à nuire à toutes les mères grises et blanches de nombreuses portées de lapins turbulents, qui sont restées libres et farouches. Dois-je rappeler à ce vieux dégoûtant qu'il ne l'emportera pas plus au paradis qu'ici-bas, devant les tribunaux, ou, si sa couardise légendaire le permet, sur le pré, à l'aube, devant deux témoins de son choix ?

C'est davantage pour mes semblables, que ce petit monsieur traite à longueur de page de "femelles indignes et toujours accroupies", "lapines pas très propres" et autres "grosses traînées de caniveau", toujours au nom de la conception toute personnelle qu'il se fait de la "science", pour mes semblables dis-je, et bien davantage que pour laisser intact mon honneur de faible et délicate lapine de ces souillures de résidus de fausse-couche, que les médiocrologues me trouveront toujours sur leur chemin : je ne me laisserai pas faire et ils paieront.

À défaut de modifier les articles incriminés, je vous saurais gré de publier in extenso la présente lettre, au titre du droit de réponse, sans garantie d'abandon de procédures coercitives ultérieures. Mon avocat, Me EUGÈNE, est saisi du dossier et d'épouvante, et gardera un oeil et son noeud-papillon sur vos agissements.

Pas cordialement,
Excelsior, pas obscène pour un sou, au contraire.

P.S. : je me réserve également le droit de mordre jusqu'au sang le coude de Priscilleuf dit "Modeste Mignon" la prochaine fois que j'apercevrai sa dégaine contrefaite d'avorton fini à la pisse et bercé trop près du mur dans son enfance (j'en sais quelque chose).

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